vendredi 16 novembre 2012

Peut on s'épanouir en tant qu'intermédiaire en assurance?


La réponse est dans la question ...Oui bien sûr chacun peut s’épanouir financièrement et personnellement en tant qu’intermédiaire en assurances  s’il a la ferme volonté
de changement ou d’amélioration de son état d’esprit …

A la décharge des services administratifs dédiés à l’emploi, les notions d'audace ou d’entreprise individuelle, ne sont toujours pas au programme scolaire en France, mais est-ce une raison de systématiquement « passer à l’étamine » les propositions d’emplois qui ne sont pas de leurs avis « politiquement correcte » (cdi ou cdd ).

En France, nous regorgeons de fonctionnaires, de gestionnaires, de techniciens de tout poil et nous manquons cruellement de gens déterminés pour diffuser les produits et services des entreprises. Pourtant une entreprise n'existe que parce qu'elle vend .
Face à cet immobilisme, partant du postulat  que tout travail qui n’est pas un CDI avec horaire fixe et salaire garanti à la fin du mois est un travail précaire, on a besoin de partenaires dynamiques pour briser cette routine, faire évoluer l’économie, vendre et promouvoir l’entreprise.

Cet esprit « fonctionnaire » est un désastre en rejetant toute forme de rémunération au mérite ou à la réussite. Qu’importent les résultats et les performances…

Il y a bientôt 30 ans j’ai compris que pour doubler mon salaire justement de fonctionnaire, il était difficile  de trouver un travail rémunérateur, intéressant et surtout acquérir l’indépendance  financière et, que pour évoluer socialement , sans étude supérieure et sans don particulier, il me fallait « avoir quelque chose à vendre »…

Pour m’a part j’ai trouvé une planche de salut en tant qu’indépendant  dans l’intermédiation en assurance et plus précisément dans l’assurance de personnes qui est aux dires des experts la meilleure « école de vente »

Le conseiller en assurance (courtier, agent général, mandataire), est un partenaire de réflexion pour son client, il est son porte-parole, pour lui la satisfaction du consommateur est la finalité de son travail. Bien qu’aujourd’hui  certaines entreprises d’assurance perdent de vue cette notion essentielle.

S’il y a encore quelque temps l’activité de l’intermédiaire  était subi plus que maîtrisé, aujourd’hui la professionnalisation renforcée des intermédiaires par une formation permanente, par une qualité de services opérationnelle permet une maîtrise  performante de l’activité du conseiller.

La simplification des processus, l’actualisation des systèmes d’information, la mutualisation des moyens, le recours plus systématique à la sous-traitance pour préparer la prospection et gérer les contrats permettent à l’intermédiaire d’assurance de sortir de la navigation à vue et placent les nouveaux venus dans des conditions optimum de succès.

mercredi 14 novembre 2012

Richesse et diversité des intermédiaires en assurance



Au 31 décembre 2011, l’ORIAS - Registre des intermédiaires en assurance recensait 43 700 entreprises immatriculées. Ce nombre en constante augmentation depuis la création de l’ORIAS en 2007, révèle la richesse et la diversité des modes de distribution des contrats d’assurance. Cette réalité recouvre des entreprises et des professionnels dont la commercialisation des contrats d’assurance est une activité à part entière ; il s’agit de la grande majorité des courtiers en assurance, des agents généraux et d’une minorité de mandataires. 

Elle recouvre aussi un nombre très important d’entreprises ou de professionnels qui commercialisent des contrats d’assurance à l’occasion de la vente d’un bien ou service ou d’une prestation de conseil ; il s’agit principalement d’entreprises de distribution de biens ou services (grande distribution, concessions automobiles…) proposant leur acquisition via un crédit à la consommation auquel est lié un contrat d’assurance emprunteur mais aussi de professionnels d’autres secteurs d’activité (conseils, immobiliers…).
Source ORIAS rapport annuel 2011 

Cet état de fait est intuitivement perçu par les consommateurs mais ces derniers n’ont pas encore assez conscience que ces entreprises, ayant le statut d’intermédiaire en assurance, sont soumises à un corpus de règles visant à les protéger. Ces règles protectrices s’articulent, notamment, autour de l’obligation de conseil et de l’immatriculation à l’ORIAS. En lien avec les organisations professionnelles du secteur de l’assurance, l’ORIAS assume et assumera sa mission d’information sur le cadre d’exercice de l’intermédiation en assurance.

Les intermédiaires en assurance, vecteur principal de commercialisation des contrats d’assurance, sont donc des entreprises de toutes tailles et présentes dans des secteurs économiques très variés.


vendredi 2 novembre 2012

Est-ce une bonne idée de devenir intermédiaire d’assurance en cette période de crise?


Instinctivement, vous aurez certainement tendance à donner une réponse négative à cette question. Car être mandataire ou courtier d’assurance indépendant  présente bien des avantages, mais également des désavantages, ces derniers pouvant être renforcés par la crise.

De plus en plus  de gens franchissent le pas parce qu’un travail de salarié n’offre plus autant de sécurité aujourd’hui.  Ils choisissent de travailler en indépendants et il n’y a pas que les jeunes qui franchissent ce pas. 

Les plus de 50 ans qui se retrouvent au chômage pour des raisons économiques éprouvent parfois des difficultés à trouver un nouveau job sur le marché de l’emploi. Et pourtant, ils disposent  d’une grande expérience à mettre à profit dans une activité indépendante.

Aujourd'hui  être  indépendant est une bonne  façon de ne pas subir la crise. Tout le monde a  besoin de travailler, tout le monde a besoin d'argent, de protéger financièrement  sa famille, de se nourrir, et surtout pouvoir former des projets  d’avenir.
 Alors bien sûr se mettre indépendant doit être réfléchi, il ne faut pas se lancer à l’aveuglette  dans cette péripétie. Il faut vérifier ses  compétences et être déterminé.

En règle générale, pour devenir indépendant, vous devez remplir des formalités , quelque fois trouver un local bien placé, payer des cautions et un loyer dans le cadre d'une location un petit peu plus tard  payer les taxes diverses....) Il faut trouver des fournisseurs,  faire du stock dans le cas d’actions marchandes et puis il vous faudra peut-être recruter du personnel – financer sa propre formation ou la formation de vos employés - payer ses charges sociales etc etc..... Tout cela à un coût lorsque l'on veut s’installer,  c'est compliqué et onéreux !

Dans le cas des intermédiaires d’assurances si, ce que nous venons de voir plus haut est toujours un peu vrai pour s’installer courtier d’assurance ou agent général (il faut compter 15 000 à 25 000 € sans rachat de portefeuille plus de 100 000 € autrement) ça l’est beaucoup moins pour les mandataires d’intermédiaire d'assurances.

 Ils bénéficient  de l’organisation et généralement des garanties responsabilité civile et financières de leur mandant ( courtier ou agent général)
Les habilitations nécessaire au démarrage de l’activité sont obtenues par une formation minimum de 150 heures réglementaire généralement dispensée en interne ou dans un centre de formation habilité. 

Vous pouvez démarrer votre activité de conseiller en home-office c’est-à-dire de chez vous  Votre prospection est facilité par l’exploitation des contacts générés par internet  et les rendez-vous téléphoniques pris par des entreprises spécialisées (attention les coûts d’acquisition ne sont pas neutres , un bon plan d’action commercial vous aidera à piloter votre démarrage) , la meilleure source de prospects sera toujours  votre tissu relationnel qui aura à  cœur de vous recommander auprès de leurs connaissances.



L'équipement en matériel reste très simple, un téléphone portable avec un abonnement illimité  et un pc avec une connexion internet .

Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire, mais c’est parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles.
Sénèque

lundi 29 octobre 2012

2% seulement de travailleurs handicapés dans l'assurance !


« Avec 146100 salariés  l’activité d’assurance  
  est des plus dynamique en cette période de crise 
son chiffre d'affaire représente 205 Milliard d’€  .
(source insee, ministère du budget 2010)

Malgré cela le taux de travailleurs handicapés dans ce secteur
 dépasse tout juste  les 2% .
Certes le discours se fait plus libre, le monde de l’assurance est
de plus en plus à l’aise sur la question du handicap mais l’embauche
 de personnes handicapé reste encore trop souvent un casse-tête
malgré les initiatives dans le secteur pour faciliter leur employabilité.

Pourtant le handicap ne se résume pas à un fauteuil roulant, sortir
de cette image unique, sera un grand pas de fait dans la
gestion et l'intégration en entreprise.
Le secteur de l'assurance met en général la barre haut en terme
de prérequis (bac +2).

La profession de l'assurance (FFSA et Gema) et trois organisations
syndicales (CFDT, CFE-CGC et CFTC) ont signé un accord de branche
pour promouvoir la mixité et la diversité au sein des entreprises d'assurances
afin de prendre en compte les mutations démographiques de la société
française, dans le but de favoriser l'emploi des travailleurs handicapés,
 il est prévu de créer un dispositif professionnel d'aide et de retour à l'emploi.

Plus de 20 % de l'effectif salarié des entreprises d'assurance aura atteint
l'âge de 60 ans à l'horizon 2014*. Cette évolution est propice à une réflexion
sur la diversité du recrutement et la gestion des carrières.

Recruter et former une personne handicapée, c'est avant tout doter
l’entreprise de compétences nécessaires.

Source insee, ministère du budget, l'argus de l'assurance, ffsa,

lundi 2 avril 2012

Le rôle clé des intermédiaires



En ce qui concerne les clients, les intermédiaires :

- identifient les risques auxquels les clients doivent faire face,
- s’assurent que ces derniers prennent des décisions informées sur les risques à assurer,
- trouvent des solutions nouvelles et innovantes,
- réduisent les coûts de recherche de leurs clients,
- mettent leur connaissance au service de leurs clients,
- les aident dans la gestion des polices et des sinistres.


En ce qui concerne les assureurs, les intermédiaires :   


- facilitent l’accès au marché des nouvelles compagnies d’assurances car celles-ci peuvent toucher une large clientèle sans avoir à mettre sur pied leur propre réseau de distribution.  C’est important pour le développement du Marché Unique européen.
- les aident dans la gestion des polices et des sinistres.


Comment les intermédiaires recommandent-ils une assurance particulière à leurs clients ?

Une fois les risques du client déterminés et les besoins en assurance définis, une série de facteurs amènent les intermédiaires à recommander une assurance particulière ou un assureur particulier à leurs clients.

Parmi ces facteurs, citons, outre le prix,
- l’étendue de la couverture disponible (capacité),
- la souplesse de l’assureur en matière de couverture de risques,
- l’image de marque et la réputation de l’assureur en matière de traitement des sinistres (rapidité, règlement équitable, avantages supplémentaires aux sinistrés),
- la sécurité financière de l’assureur,
- la qualité et la clarté de la documentation que l’assureur fournit,
- la promptitude de l’assureur à fournir de la documentation ou à soumettre des offres,
- la capacité de l’assureur à proposer en temps utile la reconduction des contrats,
- la compétence technique du personnel de l’assureur,
- la qualité des conseils que l’assureur fournit aux preneurs d’assurances,
- la qualité des autres services fournis par l’assureur, sa proximité géographique.

Ceci montre bien que le prix n’est pas le seul facteur déterminant dans le choix de l’assurance.

Source  BIPAR est la Fédération européenne des intermédiaires d'assurances. www.bipar.eu

mardi 3 janvier 2012

Quel avenir pour l'agent général ?


"L'Agent Général  n’est pas seulement un  distributeur d' opérations d’assurances, mais un maillon essentiel de la chaîne de valeur : relais local de l’image de la compagnie qu'il représente, il est aussi un manager engagé, intéressé à la qualité et à la durabilité du service au client.
Ce positionnement stratégique est-il réellement menacé par de nouveaux canaux de relation client ? Est-il sur la voie du déclin ou celle de la conquête ?

Aujourd’hui, il ne s’agit plus pour l’Agent Général de regarder uniquement l’évolution de son marché, il faut au contraire être une force d’innovation capable  d’imposer de nouveaux standards dans un environnement concurrentiel dont la pression s’accélère inexorablement."
La suite ici


http://www.enass.fr/pdf/travaux_recherche/rigo-robert_mba_2011_agent-general.pdf

Voir aussi :Agent général d'assurance, un métier d'avenir : Organisation, enjeux de productivité et rentabilité

lundi 2 janvier 2012

La distribution d'assurances en proximité a t'elle encore de l'avenir ?


La distribution des produits d'assurances se fait principalement physiquement, les compagnies et mutuelles ne peuvent pas encore se tourner vers un 100% web pour diffuser leurs produits . Relancer un prospect verrouille la vente  Le devis fait sur internet, beaucoup moins.

Les contrats réalisés « full web », c’est à dire des souscription directes faites par l’internaute sans  un contact physique, même par échange de mails ou par téléphone restent marginal. De plus ces affaires restent très volatiles
Le contact physique est très important.



Le simple fait de rappeler un prospect ayant fait un devis en ligne améliore les chances de signature du contrat.